
Un jour d’été, Gyeongha reçoit une texto d’une amie qu’elle n’a pas revue depuis un an. Elle s’est coupée deux doigts, qui ont pu être recousus. Mais le problème réside ailleurs : son perroquet n’a plus ni à boire, ni à manger, puisqu’elle a du partir en urgence.
Gyeongha se retrouve ainsi contrainte de partir avec le premier avion pour l’île Jeju. Une tempête de neige va amplement mettre sa mission en danger. Tandis que le réel s’échappe, une thématique vient hanter les lieux et embrouiller l’esprit de Gyeongha : le massacres de 30 000 coréen.es communistes en 1948.
Ce roman est beau, poétique, onirique et brutal à la fois. Le passé fantomatique alimente le récit de faits d’histoires terribles mais l’autrice contrebalance avec une écriture tout à fait magique et douce. Un récit entre rêve et cauchemar, que je recommande pour son écriture délicate et sensible.
Léa 09/23